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Vernissage exposition PalimpsesteDu 17 mai au 28 septembre 2025 - Vernissage : Vendredi 16 mai à 18H30

La Tour Prisonnière
Dédié aux expositions temporaires, le 1er étage de la Tour Prisonnière mais également, et pour la première fois, le chemin de ronde à l’extérieur, mettront en lumière pour cette saison 2025, six artistes du collectif Le Soute et leur exposition street art intitulée « Palimpseste ».
L’exposition « Palimpseste » investit la Tour Prisonnière de Cusset, un lieu où les murs, témoins d’une riche histoire, deviennent le support d’un dialogue entre passé et présent. Graffeurs et street-artistes proposeront des oeuvres où leur créativité contemporaine résonne avec les traces gravées par les détenus au fil des siècles. Ces graffitis historiques, expressions de résistance, d’identité et d’émotion, constituent des témoignages d’humanité inscrits dans la pierre. Ils racontent une histoire personnelle et collective, à la manière d’un palimpseste où chaque couche de peinture ou d’écriture enrichit les précédentes. Les artistes du collectif Le Soute s’approprient cette idée pour réinterpréter ces marques, transformant les murs de la Tour en une immense toile vivante. Peintures, installations et scénographie se mêleront pour offrir une vision renouvelée de cet espace, où les murs ne sont plus des frontières d’enfermement mais des surfaces d’expression artistique. En superposant leurs oeuvres aux empreintes du passé, les artistes célèbrent la mémoire des lieux tout en affirmant la force créative de l’art urbain.
À travers « Palimpseste », la Tour Prisonnière devient un espace de transmission et de création, où l’art contemporain met en lumière la richesse sociale et historique d’un bâtiment unique. Cette exposition invite à dépasser la simple contemplation pour entrer dans un dialogue profond entre les strates du passé et les aspirations du présent.
Cette exposition s’intègre dans le projet « Art et immersion » cofinancé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Union Européenne à hauteur de 60 000 €.

LES ARTISTES
du collectif le soute
6 artistes > 6 regards

DEFT
Biographie
Depuis la fin des années 1990, s’est d’abord fait connaître par ses lettrages en trois dimensions dynamiques et acérés, développant un style immédiatement reconnaissable. Ayant suivi une formation en école d’architecture, il a contribué à transformer ce lieu en un spot emblématique du graffiti local. Attiré par les friches industrielles et les espaces abandonnés, il y réalise des fresques et compositions murales, mêlant lettrages et thématiques variées. Aujourd’hui, son travail évolue vers une exploration plus épurée de la lettre graphique classique et vers des portraits de personnages animaliers inspirés d’esthétiques cyberpunk et futuristes. Toujours en quête d’innovation, il explore également la peinture sur toile dans une approche plus abstraite, jouant sur les couleurs et les matières. Son travail est régulièrement exposé dans la région clermontoise au sein des collectifs ENDtoEND et Le Soute. Passionné par les nouvelles technologies, il a développé Chromio, une application permettant de gérer et créer des palettes de couleurs, à destination des artistes et designers. Entre graffiti, art contemporain et outils numériques, Deft continue d’affirmer une identité artistique unique en perpétuelle évolution.
Note d'intention
Telle une série, la créativité de Deft s’exprime et se déploie, dans cette exposition, en six tableaux comme un dégradé temporel, allant d’une densité graphique forte vers une forme d’épure.Les deux grands formats initiaux, riches en signes et textures, incarnent un mélange foisonnant de passé et de futur, où les couches se superposent et s’interpénètrent. Progressivement, les quatre oeuvres suivantes s’allègent, laissant apparaître davantage de vide, jusqu’au dernier tableau : un manuscrit presque nu, baigné d’un fond dégradé intense. Partout, des déchirures visuelles laissent entrevoir des fragments enfouis, comme autant de fissures dans la surface du temps. Cette traversée invite à percevoir le temps non comme une suite linéaire, mais comme un tissu vivant où chaque époque laisse son empreinte.

KEYMI
Biographie
Au début des années 2000, Keymi se dévoile à la ville de Clermont-Ferrand et à ses habitants par un nombre surprenant de peintures investissant le paysage urbain. En effet, les socles de béton situés aux pieds des pylônes électriques du chantier du tramway deviennent, pour lui, un véritable support d’expression. Il utilise alors la rue et les objets urbains comme des espaces publicitaires pour ses créations. 172 au total ! Cette contamination urbaine va le faire connaître et lui permettre de consacrer tout son temps à sa pratique et faire de la création sa profession. Très vite, il va élargir son champ d’action, une fois dans l’atelier, pour expérimenter des techniques de peintures. Keymi va alors pousser plus loin notre relation avec les oeuvres en leur donnant du volume par la découverte de la découpe du polystyrène. C’est ainsi que vont naître « les puzzles ». Le travail de la matière et de la couleur sera à la base de ses derniers qui trouveront leur place en galerie dès leur présentation en salon en 2010. La machine numérique est, depuis le début de son travail d’atelier, une composante essentielle de son processus créatif. Aujourd’hui, il tient à faire évoluer ses productions vers plus d’aspiration et d’inspiration contemporaine numérique et commence à s’intéresser à l’animation, au mapping et au travail de la lumière. Ce travail débouche sur des installations le plus souvent immersives, invitant le spectateur à se questionner sur sa relation avec le monde numérique, et plus largement sur son lien quasi religieux avec le progrès technique.
Note d'intention
Avec son installation lumineuse en mouvement, Keymi fait le lien entre le graffiti, milieu dans lequel il a commencé sa pratique artistique, et la prison. C’est un rappel du décompte gravé sur les murs de la prison par les détenus en attendant la libération. La lumière représente ici celle se trouvant au bout du tunnel. Elle s’intensifie au fur et à mesure que la libération se rapproche, c’est la lumière de la liberté. Dans le second espace investi par Keymi, le support change mais l’intention artistique reste la même, liant ainsi l’art urbain et le site. En effet, le graffiti, marquage « épidermique » de l’histoire de la prison, est une preuve de la réécriture continue de l’affirmation d’individus en situation de privation de liberté. Une prison c’est avant toutes choses des murs. Des murs qui enferment et qui ont enfermé de nombreuses personnes, qui, au fil du temps, y ont laissé les traces de leur passage. Pour les détenus, la surface murale devient le support d’expression de leur identité, de leur résistance et de leur frustration. Par ce biais, ils affirment leur présence, leurs opinons et leurs oppositions au pouvoir. C’est un moyen de se réapproprier un espace d’oppression. Ces graffitis écrivent une histoire personnelle et collective tout en gardant les traces des précédentes inscriptions. Ainsi l’histoire de la prison s’inscrit sur les murs sous la forme d’un processus dynamique et vivant qu’est le palimpseste. Les 7 toiles présentées montrent alors les strates de nombreux messages et dévoilent des traces de vie se superposant à l’instar de l’écorce d’un arbre ou de l’épiderme humain.

MOTTE
Biographie
Né en 1980, artiste plasticien, peintre et graffeur français, Mathieu Bonnet, alias Motte, issu d’une enfance rurale entre sport, aquarelle et bandes dessinées, découvre très tôt le plaisir de reproduire les images et les oeuvres classiques dans l’atelier de sa mère. C’est à l’adolescence, avec une bande de copains, qu’il entre dans l’univers du graffiti, explorant ses premiers spots dans la campagne lyonnaise. Installé à Lyon pour ses études, il intègre d’abord les Beaux-Arts, puis se tourne vers les Arts Appliqués, avant de compléter son parcours par une licence en stylisme textile. La journée, il apprend les techniques ; la nuit, il peint illégalement avec le crew RJ (Rail Junky) actif entre 1996 et 2006, revendiquant une pratique « vandale » libre, spontanée et en constante évolution. Féru de culture populaire mais biberonné à la peinture classique, nourri par la BD, les comics, le cinéma de série B, les musiques hip-hop et punk, Motte s’applique à transcender le pouvoir émotionnel de l’art tout en brouillant les codes. À travers une approche ludique, critique et colorée, Motte mixe les références pour composer des oeuvres à plusieurs niveaux de lecture. Il assume pleinement une esthétique accessible, fédératrice, souvent subversive, et aime brouiller les pistes entre l’image et le message. Son style singulier, à la fois illustratif et narratif, vise à susciter une émotion immédiate tout en ouvrant la porte à des lectures plus profondes. En 2016, la réalisation d’une fresque monumentale pour l’anniversaire du tramway de Clermont-Ferrand marque un tournant. L’artiste s’installe définitivement dans la ville, ouvre son atelier, développe une activité professionnelle autour de la peinture murale et mène en parallèle des actions pédagogiques auprès du jeune public. Artiste prolifique et curieux, Motte travaille souvent par séries (Néons, Glitchs ou Bad Covers) afin de pousser chaque piste artistique jusqu’au bout, sans se répéter. Présent dans l’espace public, Motte expose aussi bien dans les galeries (galerie Christiane Vallé, galerie Momie...) que les institutions (Centre d’art Jean-Prouvé…) et multiplie les collaborations.
Note d'intention
Dans cette série d’oeuvres, tout spécialement créée pour l’exposition « Palimpseste », Motte cherche à explorer les thèmes des croyances excessives de l’être humain pour la culture populaire.Chaque pièce reflète ses expériences personnelles et ses observations du monde qui l’entourent. Ses inspirations s’ancrent ici, dans l’iconographie populaire contemporaine, l’héraldique et l’enluminure médiévale, avec quelques pointes d’humour et d’actualité. L’engouement de l’artiste pour la puissance des images publicitaires, cinématographiques et illustratives le questionne aujourd’hui sur cette nouvelle forme d’idolâtrie contemporaine des personnages fictifs et des icônes du divertissement. Motte revisite la tapisserie et les bannières médiévales, en travaillant les matières comme du textile ; avec teinture par peinture aérosol sur toile découpée, puis cousue. À travers l’emploi de couleurs vives et complémentaires, l’artiste crée un impact visuel fort tout en restant en lien avec l’histoire du lieu d’exposition.Cette impression de déjà-vu et cet imbroglio chronologique contribuent à créer une atmosphère unique qui invite le spectateur à explorer en détail les références cachées dans chaque toile. Ses oeuvres établissent un parallèle entre les croyances médiévales et les mythologies contemporaines, pour amener le visiteur à se questionner sur ce besoin millénaire de l’être humain, de se raconter des légendes et d’idolâtrer des concepts parfois inquiétants, parfois absurdes. Cette série d’oeuvres représente un voyage personnel et temporel, fruit de l’accumulation des références et des inspirations de l’artiste. Il s’agit de pop’art médiéval, invitant chacun à plonger dans ce palimpseste tumultueux et culturel.

RepyOne
Biographie
Artiste vichyssois, Repy One, a plongé dans l’univers du graffiti au tournant des années 2000, marquant ainsi le début d’un voyage artistique riche en découvertes. Cette immersion l’a conduit à élargir ses horizons artistiques, affinant sa vision et développant une passion pour le portrait. À travers ses œuvres, il explore avec habileté les subtilités du regard et de la lumière, capturant l’essence même de ses sujets. La bombe de peinture est son outil de prédilection, mais il n’hésite pas à se servir du pinceau et d’autres médiums pour enrichir son expression artistique. En parallèle, Repy One consacre une partie importante de son temps à animer des ateliers artistiques au sein de diverses structures sociales, des écoles aux prisons, en passant par les centres accueillant des personnes en situation de handicap. Membre actif des collectifs Supreme Legacy, ENDtoEND et Le Soute, Repy One s’engage pleinement dans la promotion de la culture Hip Hop à travers des ateliers et des performances artistiques. Son implication dans la scène artistique locale a été renforcée en 2021, lorsque la ville de Vichy lui a confié la gestion d’un espace de 600 m2 en plein cœur de la ville. Ainsi est né Le Soute Urban Art Club, un lieu vibrant dédié à la création et à la découverte artistique. Depuis son ouverture, Le Soute a accueilli plusieurs expositions collectives, mettant en lumière le talent des artistes locaux et nationaux. En juin 2023, le club a organisé un festival d’art urbain qui a rassemblé une trentaine d’artistes de renom, offrant ainsi une plateforme dynamique pour l’expression artistique et la célébration de la culture urbaine.
Note d'intention
Avec Palimpseste, Repy One s’inscrit dans une démarche artistique où chaque oeuvre est un dialogue entre les époques, une conversation entre le visible et l’invisible. Il explore cette idée de superposition temporelle et de réécriture du passé. À travers ses travaux sur plexiglas, un matériau transparent, il explore des strates visuelles. Les figures antiques y apparaissent comme des spectres modernes, figés dans une matière futuriste, troublant ainsi notre perception du temps.

WARO
Biographie
Originaire des volcans d’Auvergne, Waro plonge dans l’univers de la culture graffiti et du travail de la lettre dès le collège, au début des années 2000. Influencé par les courbes et les couleurs, son style n’a cessé d’évoluer, développant une approche singulière du Wild Style. Les espaces inhabités, les architectures abandonnées et les friches industrielles lui permettent de nombreuses expérimentations picturales et solitaires. Au fil des années, sa pratique s’enrichit en mêlant lettres et textures dans des compositions graphiques, tout en créant des « gribouillis » évoquant des paysages imaginaires tantôt épurés, tantôt luxuriants. Ces graphies se multiplient, les supports employés se diversifient pour se confondre et ouvrir la voie à une pratique transversale et pluridisciplinaire qui l’identifie aujourd’hui. Justement, pour cette exposition, Waro revêt un nouveau rôle : celui de scénographe. En tant que designer d’espace de formation, il est ici le metteur en scène ayant orchestré et agencé le travail de 5 artistes aux approches différentes au cœur d’une scénographie les rassemblant sur le thème du Palimpseste (qui évoque l’idée de couches superposées, de mémoire, de réécriture et de transformation continue, où les traces du passé coexistent avec celles du présent).
Note d'intention
L’exposition s’articule autour de la notion de palimpseste, ce phénomène de couches superposées, d’effacements partiels et de réécritures visibles, qui résonne profondément avec l’essence même du street art. Chaque mur, chaque façade urbaine devient un territoire « palimpsestique », où se confrontent les traces du passé et les élans du présent. La scénographie s’inscrit dans cette logique de sédimentation et de réappropriation des surfaces. Elle est construite à partir de matériaux porteurs d’histoires et de mémoires : des anciennes bâches de fret ferroviaire, usées, marquées par les voyages et le temps, et des tôles ondulées, récupérées, oxydées, accidentées, témoins d’une vie antérieure dans l’espace industriel ou rural. Ces matériaux ne sont pas de simples supports : ils deviennent des fragments d’un récit. La bâche de fret, mobile, flexible, garde les empreintes d’un monde en mouvement ; la tôle, rigide et texturée, convoque l’idée de barrière, de frontière, mais aussi de surface d’expression brute. Ensemble, ils évoquent une ville faite de strates, de collisions et de résiliences. L’agencement spatial de l’exposition invite à une déambulation dans une sorte de chantier poétique, un territoire provisoire, entre friche et musée, où l’on découvre les oeuvres comme on découvrirait des graffitis en parcourant un terrain vague ou une voie de chemin de fer abandonnée. Les supports sont laissés volontairement inégaux, cabossés, percés parfois, comme les murs vivants de la ville. Cette scénographie cherche à « encadrer » le street art et l’accompagner dans un geste commun de récupération et de re-signification. Elle crée un espace où les oeuvres, les matériaux, les textures et les vides racontent ensemble cette ville « palimpseste », cette mémoire collective faite de recouvrements, d’effacements, de superpositions et d’apparitions soudaines.

Pierre XZXZ
Biographie
Cela fait maintenant six ans que Pierre XZXZ se dit chanceux de travailler en tant qu’artiste indépendant. Non-issu du monde graffiti, il a réussi à faire sa place dans cette grande famille que l’on appelle l’art urbain. Parfois, dit-il « j’ai l’impression qu’il faut sortir du lot, innover, aller de lʼavant... Alors que moi, je vais en arrière ». L’univers des années 1970 l’a toujours passionné, et avec lui cette étrange impression d’être arrivé en retard ou de ne pas avoir fini quelque chose. Les concepts de partage, de bienveillance, d’authenticité et de couleurs qui s’en dégagent ont toujours fait vibrer quelque chose en lui. C’est pourquoi il aime remonter le temps en travaillant des images rappelant cette époque, pour la faire revivre un peu, la faire découvrir et peut-être même raviver des souvenirs. Il essaie, à sa manière, de dénoncer subtilement ce qui dysfonctionne dans notre société, sans pour autant sortir de son style très coloré. La multiplication des techniques lui permet de développer son art sur différents supports. Avide d’expériences, il apprécie sortir de sa zone de confort et découvrir de nouvelles manières de créer. Tout en utilisant ce filtre 70ʼs, il s’oriente sur des sujets qui font sens à ses yeux. Cela dans l’idée de faire évoluer les esprits ou au moins amener à un questionnement, grâce à ses créations.
Note d'intention
À travers cette exposition, l’objectif de Pierre XZXZ est de réveiller l’émerveillement. Il souhaite amener les publics à se poser des questions sur le monde qui les entoure. Le choix des couleurs vives permet de créer ce contraste, de séparer les époques, de 1960 à demain. Ainsi, elles piègent l’oeil du spectateur et certains ne verront certainement qu’une seule partie de l’oeuvre. Évidemment, tout est une histoire de point de vue... Et vous ? Êtes-vous confiant(e) pour l’avenir ?

INFOS PRATIQUES
La Tour Prisonnière
Rue des Fossés de la Tour Prisonnière • 03300 Cusset
04 70 96 29 17 • cusset.tourisme@ville-cusset.fr
SERVICE PATRIMOINE
Mairie de Cusset - Place Victor-Hugo • 03300 Cusset
04 70 30 95 24 • cusset-tourisme@ville-cusset.fr
Ouvert du 17 mai au 28 septembre 2025
- En mai, juin et septembre : tous les week-ends, ponts et jours fériés de 10h à 12h et de 14h à 18h
- En juillet et août : tous les jours de 14h à 19h
Tarifs
Donnant accès aux 3 niveaux de la Tour Prisonnière et aux Souterrains
- Plein tarif : 10€
- Tarif réduit : 7€ (Étudiants, - de 18 ans, curistes, détenteurs du Vichy Pass’, demandeurs d’emploi et personnes en situation de handicap)
- Tarif groupe et CE : 5€ (Pour les groupes à partir de 15 personnes)
- Gratuit pour les : - de 6 ans, scolaires et étudiants de Vichy Communauté pendant l’année scolaire
Règlements acceptés :Cartes bancaires, espèces, chèques et chèques vacances